Par l'équipe Anticor
Un militant Anticor des Yvelines et adhérent de l’UMP, Hubert Souillard, ancien Maire adjoint de Maisons-Laffitte, a été exclu deux ans de son parti pour s’être présenté sur la liste de soutien à Anticor aux dernières sénatoriales, concurrente de celle de Gérard Larcher, alors que d’autres dissidents UMP pour cette élection (dont Pierre Charon à Paris) ont été réintégrés dans le même temps.
Il souhaitait faire appel de cette décision inéquitable, mais il a découvert dans le courrier que lui a envoyé Jean-François Copé, qu’il devait adresser son recours à Yanick Paternotte, député renvoyé prochainement devant le Tribunal correctionnel pour abus de faiblesse d’une femme de 92 ans (donation très contestable de 30 % de sa propriété alors qu’elle était, selon l’instruction, en état de vulnérabilité apparente), après une mise en examen datant de 2007.
Bref, un militant anticorruption des Yvelines, pour avoir agi en tant que tel, se voit contraint de s’adresser à un député renvoyé en correctionnelle pour abus de faiblesse d’une femme de 92 ans, s’il souhaite avoir dans son parti un traitement équitable à celui appliqué pour d’autres candidats dissidents du même parti… Sans faire fi de la présomption d’innocence, on constate qu’Anticor a malheureusement encore de longues années de travail au chevet de la démocratie française !
Plus de détail et le courrier de Jean-François Copé sur le blog d’Anticor 78