6 janvier 2010
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09:10
A la radio j'apprends qu'une fois de plus la "France emboîte le pas aux Etats-Unis". Sur 2 sujets: l'extention de la liste des pays à risque et le retour des diplomates au Yemen. On a l'impression que pour l'Etat, si c'est américain c'est bien. Cela me rappelle que la France a attendu le plan de relance britannique pour faire le sien, tout comme elle a entendu que UK taxe les bonus des traders. Ce dernier n'étant en plus qu'un effet d'annonce.
Je me souviens aussi d'une France qui allait de l'avant, avec le TGV, le nucléaire, le concorde, la sécurité sociale, une nation de précurseurs qui prenaient des risques (avec des échecs aussi, il faut le dire). Aujourd'hui, nous avons fait quoi que les autres nous envie? La taxe carbone, la TVA "sociale", le "débat" sur l'identité nationale? A entendre les représentants de l'Etat, leur travail n'est qu'une succession de réformes révolutionnaires sans précédent. Alors pourquoi je ne m'en souviens d'aucune? Pourquoi n'annonce-t-on jamais qu'un pays reprend une idée originale de la France?
Sommes-nous condamnés, à force de délocalisation et de non-décision politique à devenir une nation touristique?
Je me souviens aussi d'une France qui allait de l'avant, avec le TGV, le nucléaire, le concorde, la sécurité sociale, une nation de précurseurs qui prenaient des risques (avec des échecs aussi, il faut le dire). Aujourd'hui, nous avons fait quoi que les autres nous envie? La taxe carbone, la TVA "sociale", le "débat" sur l'identité nationale? A entendre les représentants de l'Etat, leur travail n'est qu'une succession de réformes révolutionnaires sans précédent. Alors pourquoi je ne m'en souviens d'aucune? Pourquoi n'annonce-t-on jamais qu'un pays reprend une idée originale de la France?
Sommes-nous condamnés, à force de délocalisation et de non-décision politique à devenir une nation touristique?