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Nelson

  • Nelson
  • Engagé depuis 1977

Piscicais depuis 2001
Modem depuis 2007
Anticor depuis 2009
Mail: anticor.poissy@gmail.com
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phrase du jour

Je ne suis pas né Français ni même Européen, mais je suis Français et Européen.

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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 22:39

Polémique financière à Saint-Estève, ville de 11.000 habitants située au Nord de de Perpignan, sur fond d’accointance municipale avec l’association artistique Boitaclous. Le détonateur principal de l’affaire en cours réside dans l’attribution d’un marché public, le 2 juin 2009, à l’opérateur Boitaclous, face à un concurrent, Anim’Passion, également perpignanais, suivie du versement au premier d’une aide pharaonique de 750.000 euros, par la mairie de Saint-Estève. L’affaire est entre les mains de la justice puisque le tribunal administratif de Montpellier vient d’être saisi , au motif de favoritisme. Cependant, aux dernières nouvelles, les Journaux du Midi révèlent le 2 septembre la rétractation du maire suite à une intervention préfectorale du 3 août, au titre de la « légalité des marchés publics » et la démission de Jacqueline Amiel-Donat du Conseil d’administration de l’association Boitaclous, candidate PS aux dernières municipales perpignanaises. Reste à déméler cet imbroglio politico-financier.

 

La condamnation de Charles Pasqua à 18 mois d'emprisonnement avec sursis a été confirmée dernièrement par la cour d'appel de Paris dans l'affaire du casino d'Annemasse. L'ancien ministre de l'Intérieur était poursuivi pour le financement illégal de sa campagne des européennes de 1999.
«Bien entendu, un pourvoi en cassation sera formé», a réagi l'avocat de M. Pasqua…Me Le Forster, assurant que son client, absent au délibéré, «gardait la certitude que l'approximation des points de vue le concernant et les préjugés le frappant finiront par disparaître».
Le 12 mars 2008, le tribunal correctionnel de Paris avait reconnu le sénateur des Hauts-de-Seine coupable de faux, financement illégal de campagne et abus de confiance et l'avait condamné à 18 mois avec sursis. Cette condamnation était la première prononcée à l'encontre de l'élu, visé par de nombreuses autres procédures judiciaires, tant devant la justice classique que devant la justice réservée aux anciens ministres.
, affaires qui, selon Me Forster, devraient être examinées en avril.

Le mardi 15 septembre la Haute assemblée refuse de lever l'immunité parlementaire du sénateur polynésien (Gaston Flosse) dans l'affaire de détournements et de corruption jugeant ne pas être "en mesure de statuer".
La demande de levée d'immunité avait été déposée auprès du Parquet général de Papeete par le juge d'instruction Philippe Stelmach, dans une affaire de détournements et de corruption à l'Office des Postes et Télécommunications (OPT) de Polynésie. Lors de notre entretien avec le Président Larcher début septembre, nous avions justement abordé le sujet demandant que le Sénat prenne des mesures prophilactiques envers des sénateurs qui n’en étaient pas à leurs coups d’essais en matière de délits.

Alain Oguer, maire de Saint-Martin-Boulogne, a été condamné le 8 septembre dernier à trois mois de prison avec sursis et à 10 000 euros d'amende pour abus de biens sociaux et abus de confiance, alors qu’il croyait que le dossier avait été classé sans suite.
L'affaire "Oguer" remonte en 2005 : Christian Ponche, leader de l'opposition au sein du conseil municipal de Saint-Martin-Boulogne, demande des explications à Alain Oguer lors de la présentation au conseil municipal le 7 avril 2005, de la délibération n°8 pour régulariser des frais de mission datant de 2001 à 2003 pour une somme de 2 344,56 E, dont le paiement de sept factures. En fait, il s'agit de frais personnels du maire. Alain Oguer fait alors retirer la délibération. L'opposition apprend plus tard que c'est une somme de 6 400 euros qui a été versée à un voyagiste et qu'il y avait plus de sept factures. Il semble aussi que le montant total a été partagé entre deux délibérations. Le parquet a alors été avisé. L'enquête et les auditions ont démarré en septembre 2005. Pendant ce temps, le maire a fait retirer les deux délibérations et a acquitté les factures sur ses propres deniers.
Alain Oguer s'explique : « J'ai été surpris de voir resurgir cette affaire ancienne que je croyais classée. J'ai accepté la procédure proposée par le nouveau procureur de la République. Les faits litigieux portaient pour l'essentiel sur la prise en charge de frais de déplacement, en usage courant dans nombre de collectivités territoriales. Aujourd'hui, le dossier est clos. Fort du soutien massif des Saint-Martinois, réaffirmé lors des élections municipales de 2008, j'entends tourner la page et continuer avec mon équipe à mettre ma détermination et mon énergie au service de mes concitoyens et de ma ville », déclare le maire et conseiller général qui ne souhaite pas donner plus de détails.

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 10:17
Aujourd'hui je pensais écrire un sujet sur la campagne des législatives partielles, mais en écoutant France Info ce matin (oui, c'est une de mes principales sources d'informations car lire en conduisant n'est pas conseillé), j'apprends que Nicolas Sarkozy a comparé sa taxe carbone à la "décolonisation, l'élection du président de la République au suffrage universel, l'abolition de la peine de mort et la légalisation de l'avortement". Ne manque que l'abolition de l'esclavage.

Je pense à une erreur, une petite phrase sortie de son contexte, mais la presse internet reprend ces propos, y compris ses amis du Figaro.

Les bras m'en tombent, comment oser comparer une petite taxe à de grands changements sociaux et démocratique? On sent là l'irresistible volonté d'un petit politicien de rentrer dans la cour des Grands Hommes. Mais ce cercle très fermé lui est hermétique. Après avoir postulé à un prix nobel de la paix, encore de l'indéscence. L'opposé d'un Grand Homme.
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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 11:16
Notre ministre des expulsions aurait-il un sursaut de courage? Un retour à son idéologie précédente?
Officiellement non. Ce sont pour des raisons techniques qu'il ne signera pas. En clair, pour lui la loi est une usine à gaz, inapplicable. Ce qui ne serait pas surprenant. C'est la marque de fabrique du gouvernement Sarkozy.

Un peu de chronologie.

La loi initiale fait polémique, les opposants sont nombreux jusqu'à l'UMP. Mais ce que Nicolas Sarkozy veut, l'assemblée vote. Elle est donc votée en 2007 par le parlement. Puis allégée par le Sénat qui demande une expérimentation jusqu'à décembre 2009.

C'est cette expérimentation qui n'est pas possible. Je m'interroge donc à nouveau (après Hadopi notamment), n'était-il pas possible de le voir avant? Les oeillères idéologiques n'ont-elles pas de limites?

En route pour la cacophonie.

Jean-François Copé reprend déjà le ministre  , la loi doit être appliquée! Cela n'aurait donc a pas été arbitré? Nicolas Sarkozy va-t-il encore devoir intervenir?

S'il y avait une tentative, après les dérives de B Hortefeux ,de démontrer qu'un ministre des expulsions n'est pas forcément raciste, il y a plus efficace...


Maitre-Eolas nous invite à réfléchir sur les éventuelles sanctions que risque le ministre. Je vous conseille de participer.

Suite aux conseils de Nemo, vous remarquerez l'augmentation du nombre de lien ;)
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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 09:40
C'est le buzz du moment, Brice Hortefeux et sa blague raciste.

Pour se défendre, le chef de police française et ancien ministre des expulsions expliquent sa petite phrase par une allusion à des Auvergnats qui lui feraient perdre du temps. Cela pourrait être plausible sur la seule petite phrase. Mais le contexte dévoilé par le monde la cible de la moquerie est arabe et ne correspond par au prototype. Rue89 donne plus de détails et rappelle les précédents dérapages. Le doute n'est pas possible.

Personnellement, je ne pense pas que faire une blague raciste implique d'être raciste, heureusement. Par contre quand on est un haut responsable de l'Etat, l'exemplarité est de mise. Et Brice Hortefeux en est concient, puisqu'il tente de calmer le jeu avec une histoire peu crédible d'auvergnats. Surtout après avoir mis en retraitre un préfet pour moins que ça.

J'apprend aussi via France Info que la video avait été soumise aux télévisions dès lundi, mais n'a pas été diffusée. C'est pourquoi elle arrive directement sur le web. On peut s'interroger sur cette auto-censure, déontologie des médias? Non, restons sérieux.

A priori, il ne démissionnera pas mais c'est assez révélateur du sentiment d'impunité que donne la proximité avec Nicolas Sarkozy...

Edit: je partage cet avis avec Nemo (que je rejoins souvent) et Azouz Begag.
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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 13:10
Voila une semaine que la rentrée des classes a eu lieu. Je viens vous faire part de mon expérience. Pour moi comme ma fille il s'agissait d'une première, un grand moment. Une petite déception surtout.

Ce qui frappe est le manque d'information. Bêtement je pensais que la première journée allait être l'occasion d'avoir une explication du fonctionnement de la maternelle, de comment se passe la journée d'un élève... La désorganisation semble plutôt régner. Il faut utiliser la carte farandole, plusieurs parents se retrouvent devans la borne. Des poules autours d'un couteau... Les parents expérimentés expliquent ou certains enfants. Arrivé seul, j'y suis allé au hasard, c'est simple mais l'impression d'être abandonné domine.

En fait, tout est fait comme si les parents savaient déjà tout. La rentrée se limite à déposer l'enfant et le reprendre. Pour avoir des informations, il faut faire la queue. Les mêmes questions reviennent, et donc les mêmes réponses. La plupart des enfants le prennent bien, se jetant sur les jouets à leur arrivée. L'après-midi l'enfant nous est simplement rendu. Habitué à la crêche, où la journée de l'enfant est racontée dans le détail, l'absence d'information est étrange...

Ce matin, c'est la garde du mercredi. L'entrée est mal indiquée, dure à trouver. Des parents déjà présent s'inquiètent d'apprendre que leur enfant n'est pas enregistré, c'est aussi mon cas. Cafouillage. Heureusement, les enfants sont acceptés en attendant que la mairie régularise ou explique mieux aux parents. Les enfants jouent déjà pendant ce temps.

En résumé, la rentrée est plus dure pour les parents que pour les enfants!

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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 13:09
Stupéfiante intervention de Robert Bourgi, ami ou conseiller occulte de Nicolas Sarkorzy, il est considéré comme le successeur de Jacques Focart. C'est donc l'homme françafrique.

La françafrique est ce que dénonce tout ami de la justice comme le lien très suspect entre la France et ses anciennes colonnies, plus précisément entre les puissants de ces pays. Par lien suspect, il faut comprendre qu'il existe un système où les puissants de France et d'Afrique s'assurent que les pouvoirs politiques, financiers, judiciaires... restent dans un nombre limité de mains.

La corruption étant le moyen le plus utilisé. La démocratie est factice et le peuple dans la misère. Seul les juges d'intructions (Elf par exemple) on pu mettre en avant certains de ces processus mafieux. On se demande d'où vient l'empressement de les supprimer...

Au micro de RTL, Robert Bourgi annonce donc que Jean-Marie Bockel (décidément, il m'est très sympathique) a été licencié pour avoir voulu apporter la rupture avec cette françafrique. Tout le monde le savait, mais dit de manière aussi claire? Nicolas Sarkozy multipliant les félicitations vers Ali Bongo alors que l'opposition crie au scandale et que les affrontements se multiplient. Ici les gabonnais méritent leur gourvernement?

Longue vie à la françafrique...

(image de http://survie.org )

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 13:05
La grippe A me rattrape

Je vous rassure je vais bien, mais le Lycée d'Arsonval à Saint Maur (94) a fermé une classe de 1ere. Cela retient mon attention car c'est mon ancien établissement. Pas de risques car les élèves touchées sont jeunes et sains, donc la grippe n'a pas d'impacte. Ils devront guérir très rapidement. La grippe A n'est dangereuse que pour les personnes très fragiles, comme toute grippe. Il faut donc éviter de la transmettre à ces personnes.

François Bayrou clarifie la position du Mouvement Démocrate

Pour moi, elle est toujours claire et n'a pas changée mais la rappeler ne fait pas de mal. Le MoDem est indépendant et se laisse le droit de trouver des partenaires pour un projet de société commun. Ce projet est lisible via lesprogrammes et le dernier livre de F Bayrou, à condition de prendre le temps de les lire... Evidemment un partenariat avec l'UMP Zarkozyste est difficile, tant cette droite est opposée à la société que je veux laisser à mes enfants. Et quand on est à l'UMP, on obéit ou on disparait, donc la droite républicaine, sociale, progressiste nous est interdite, officiellement.

Recherches figurants de petites tailles

"Nul n'est prophète en son pays" et c'est encore la presse Belge qui dévoile les secrets de la visite de Nicolas Sarkozy à Faurécia, les ouvriers seraient sélectionnés suivant leur taille. Ce n'est pas un fait nouveau, le chanteur "Prince" (son nom le plus connu) s'entoure également de femmes sexy et petites et refuse d'être filmé à côté de personne de taille moyenne ou grande. De la part d'une diva, ça passe, d'un politique, moins.
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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 19:41

L'injustifiable réforme !

En pleine crise économique et financière, les procédures pour délits d'initiés, trafics d'influence, corruption devraient impliquer un renforcement de l'indépendance des juges. C'est pourtant ce moment qu'a choisi le gouvernement pour supprimer  les juges d'instruction, peu après avoir décidé la dépénalisation des affaires.
Eric Halphen, Eva Joly, Thierry Jean Pierre, Renaud Van Ruymbeck seront-ils demain les héros légendaires sur lesquels nous appuierons notre regard nostalgique sur ce que fût la France d'avant ? Ou sinon, constaterons nous une nette amélioration de la lutte contre la délinquance économique ?

Décriée de toute part, la réforme inspirée par le président de la République à la commission Léger, met à mal le seul véritable obstacle aux pleins pouvoirs et nous prépare à l'instrumentalisation généralisée du service public de la justice à des fins privées. Ni juges, ni naïfs, simples citoyens, élus, nous croyons toujours, depuis Montesquieu, au théorème de la démocratie reposant sur la séparation des pouvoirs afin que « par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir ». Nous ne pouvons pas laisser faire ça sans laisser trace des raisons de notre colère.

Notre foi laïque fonde notre quête de l'intérêt public avant toute chose. Elle ne peut se satisfaire des paroles d'évangile du pouvoir politique. La justice bon sang ; c'est la force d'une démocratie. La justice, c'est la pierre angulaire sur laquelle s'appuie le contrat social. Ce n'est ni le pouvoir des juges qui menace la représentation politique ni la critique citoyenne qu'elle suscite naturellement lorsqu'elle devient nuisible pour la collectivité. Sans aucune légitimité pour le faire, le Président de la France est sur le point d'asservir les juges à son ministre de la Justice. Notre consentement de citoyen à cette révolution n'est pas requis. Le Gouvernement, pour passer aux actes, doit s'appuyer sur une majorité parlementaire disciplinée. Sa carrière importera-t-elle plus que le destin national ? On ne saura prétendre la méconnaissance de la réalité de sa part : il est un fait que la justice sera formellement soumise au ministre. Les enquêtes en dépendront. Ceux qui voteront cette réforme auront choisi leur camp. Contre l'état de droit.

Le postulat selon lequel, certaines faiblesses humaines, des erreurs même, engendreraient ainsi la suppression du juge d'instruction illustre, non pas la reprise en main du pouvoir judiciaire par le pouvoir politique, celle-ci étant déjà chose faite par la seule subordination de la carrière des magistrats au garde des seaux. La suppression du juge d'instruction est un assassinat politique en règle. L'exécutif exécute. C'est après, l'Italie où l'on éliminait physiquement ces juges dérangeants qui ne faisaient que leur travail, une adresse envers quiconque oser défier l'ordre injuste établi par une politique qui mise sur le populisme en prétendant mettre ses moyens au service de la lutte contre la délinquance ordinaire par une justice expéditive. Cette réforme  ne consiste donc pas seulement à enterrer les affaires : c'est un message. Ce message n'effraiera que ceux qui le croient et non ceux qui se préparent au changement...

Le classement sans suite par le parquet de Paris de la plainte déposée par plusieurs association, dont Anticor, contre M. Pérol sur les conditions dans lesquelles celui-ci avait exercé ses fonctions de secrétaire général adjoint à l’Elysée ayant pu le conduire à assurer la surveillance des groupes Caisse d’Epargne et Banque populaire, notamment en proposant des décisions relatives aux opérations réalisées par ces groupes qui étaient susceptibles d’être qualifiés de prise illégale d’intérêt, vient à propos pour illustrer ce que nous dénonçons .Comment ne pas s'interroger ? De même, si l'on prend comme exemple l'affaire « Julien Dray » ex-patron de l'association SOS racisme et en dehors de toute opinion sur le fond, la méthode employée envers un justiciable présumé innocent sans nommer de juge instructeur s'assurant d'enquêter à charge et à décharge interpelle. La presse s'est fait le relais d'une extraordinaire garde à vue, et des conditions étonnantes par lesquelles le citoyen Dray a eu connaissance de son dossier. Cette pratique consacre avant la loi ce qui sera la règle après la suppression des juges d'instruction, obligeant ainsi la personne mise en cause à adapter sa stratégie de défense. Qui sait si demain cela ne deviendra pas un marchandage avec le pouvoir ?

Mais si demain, les juges d'instruction n'existent plus, la place déterminante du procureur de la République pour l’application de la loi, imposera que celui-ci ait l’indépendance nécessaire pour pouvoir être qualifié d’autorité judiciaire. Pourquoi alors ne pas supprimer les pouvoirs du ministère de la justice dont l'utilité ne se justifie que comme ordonnateur des dépenses publiques des services afférents à l'institution judiciaire en rendant indépendants les magistrats du parquet ?

Le législateur, s'il se prétend encore indépendant, comme il est issu de la souveraineté populaire, doit faire usage de son "pouvoir" pour qu’interviennent les réformes nécessaires au respect effectif du droit et à l’égalité de tous devant la loi, fondements de toute démocratie.

Séverine Tessier

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13 août 2009 4 13 /08 /août /2009 14:06
Après le MPF, c'est CPNT (le parti des chasseurs) qui rejoindrait l'UMP pour les régionales (pour le moment). Pour les 2 partis les enjeux sont simples: se soumettre ou disparaitre. De fait dans les 2 cas ils disparaitront.

Sans alliance, le CPNT n'aura pas d'élus et le MPF presque pas. Mais dans le troupeau c'est l'assurance d'être réduit au silence, alligné sur le parti unique de la droite. La différence réside dans le salaire. Dans le 2e cas, ils pourront prétendre à un poste rémunéré.

Tant qu'à disparaitre, autant être payé...

Info Figaro
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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 22:49

Malheureusement cela devient un classique: un jeune homme est tué brutalement, la police est impliquée, un quartier s'embrase... Et on ne sait rien de plus, en lisant le Figaro, Libé, le Monde ou le Parisien, on en a la certitude. D'ailleurs seul Libé semble avoir fait un travail sérieux et s'être au moins déplacé. Le figaro ressort de le terme de "jeune", c'est quoi un "jeune" exactement? Un jeune homme je comprends, ou un motard. "Jeune" est un raccourcis comme les journalites les aiment: on comprend qu'il vient de banlieu, qu'il n'est pas blanc et a priori un peu malhonnête. Je déteste l'emploi qui est maintenant fait de ce mot.

Les violences ont un point de départ: des témoins affirment que la police a heurté la moto. Ce genre de situation fait ressortir tous les préjugés. Le jeune est responsable car ce n'était qu'un voyou ou c'est la police, qui dissimule une bavure. Des personnes impliquées dans les violences, on ne sait rien, si, ce sont des jeunes. Amis en colère? Casseurs à l'affut de la première occasion? Grands voyoux voulant s'affirmer face à la police? Multirécidivistes? Voyeurs? Certainement un mélange de tout ça. La situation est trop complexe pour avoir des raisonnements simplistes.

Mais c'est là que l'on voit le gouffre, pour la famille, les casseurs, c'est simple, on ne peut pas faire confiance à la police: c'est l'ennemi. Tout comme aux médias qui soutiennent la version de la police. Ce qui est vrai: le monde et le parisien titrent qu'il n'y a pas eu contact entre la police et la moto alors que seule la cause de la mort est officielle. Pas de quoi calmer les esprits. Le gouffre est aussi avec les politiques puisque l'on apprend que la maire lance un appel au calme sur RTL. Je ne suis pas convaincu que les personnes concernées écoutent cette radio. Préjugé de ma part peut-être...

 

La suppression de la police de proximité a certainement un rôle dans cette tragédie, Brice Hortefeux n'y est pour rien mais est intervenu de manière quasi-exemplaire. En tant qu'ancien ministre des expulsions, ce n'était pas assuré... Ainsi contrairement à Nicolas Sarkozy ou Michèle Alliot-Marie, après avoir eu une pensée pour la famille, il n'a pas pris pour acquis la version de la police et précisé qui fallait attendre le résultat de l'enquête. Il lance à la fin du mois une réunion sur ce sujet difficile. "Quasi" car il fait remarquer que la victime était connu des services de police. Le parisien parle d'une affaire d'atteinte au bien alors qu'il avait 16 ans, aucun rapport avec l'accident.

J'espère sincèrement que cette réunion aboutira à quelquechose.

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