Réflexion sur mon article précédent. Ce fonctionnement est typique de Nicolas Sarkozy. Une annonce forte, claire, tranchée précède toujours une mesurette sans ampleur, voir le vide.
Et heureusement. Car lorsque l’on entend ses discours, la plupart du temps il vaut mieux que les faits ne suivent pas. Je pense notamment au discours de Grenoble où il promettait d’expulser à tour de bras certains individus d’ethnies ou origines bien ciblées. Aussitôt les services concernés annonçaient qu’il n’y avait pas d’augmentation du nombre des expulsions.
Pourtant certaines annonces auraient méritées d’être suivies des faits. En tout cas celles du domaine de la finance internationale, la moralisation du capitalisme (même si cela ne veut pas dire grand-chose…) et l’encadrement des paradis fiscaux.
C’est sa stratégie : promettre, de manière énergique, d’apporter le changement Mais ne rien faire pour. Au besoin en se cachant derrière l’opposition de vilains réfractaires (MEDEF, Syndicats, salariés, fonctionnaires… bref les citoyens français). Ainsi ceux qui le soutiennent, ne soutiennent pas son « action » mais bien l’affirmation d’une idéologie commune. Il se pose ainsi comme la seule solution à des problèmes qu’il ne traite pourtant pas.
Si le président de la république n’est pas en mesure d’agir, de prendre ses responsabilités, qui le peut ?